Un mois de février tempétueux dans la salle de contrôle fonctionnant 24h/24 et 7j/7

27 mars 2020

Février 2020 : Toute une série de tempêtes ont frappé l’Allemagne depuis l’Atlantique. La plus importante, la tempête Sabine, provoque le chaos avec de impacts. Les transports publics sont temporairement paralysés, les écoles sont fermées, et même un match de football de la Bundesliga allemande est annulé. Avec Victoria et Yulia, d’autres tempête suivent immédiatement. Pour le plus grand plaisir de l’industrie éolienne. Rien qu’en février, les éoliennes injectent environ 20,7 milliards de kilowattheures dans le réseau électrique allemand. Une nouvelle valeur record. Pour la même période en 2019, le chiffre n’était que de 10,8 milliards de kWh.

Les choses sont également mouvementées dans la salle de contrôle de wpd windmanager opérationnelle 24h/24 et 7j/7 à Brême. Avec des vitesses de pointe de 33 à 34 mètres par seconde, Sabine, Victoria et Yulia balayent l’Europe en février. L’impact est important, tant pour les éoliennes elles-mêmes que pour le personnel de la salle de contrôle du siège de Brême, qui surveille toutes les éoliennes dans le monde entier 24 heures sur 24.

LA HAUTE SAISON DANS LA SALLE DE CONTRÔLE 24 HEURES SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7

„Dans la salle de contrôle, la rapidité de réaction est la clé de voûte“, explique Marc Rosenkranz, responsable de la salle de contrôle 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. „En période de tempête, c’est d’autant plus vrai. En effet, plus la charge sur la turbine et sa technologie est élevée, plus la probabilité que quelque chose, un défaut se produise est grande. Avec un tel volume de vent, les temps d’arrêt entraînent des pertes nettement plus élevées“.

„Le télécontrôle intégré permet d’économiser énormément de temps et d’argent.“

Grand avantage pour la salle de contrôle : Dans certains parcs éoliens, dont wpd windmanager prend en charge la gestion d’exploitation, un système de télécontrôle est déjà installé. En cas de panne dans le parc éolien, les turbines doivent être remises en marche. Grâce à la technologie du redémarrage à distance, aucun service sur le terrain n’est nécessaire pour cela. Après avoir consulté l’opérateur du réseau, le personnel de la salle de contrôle peut reconnecter le point de connexion au réseau et ainsi réactiver les turbines directement depuis le siège de Brême. Cela permet d’économiser énormément de temps et surtout de l’argent. En général, le parc éolien est remis en service immédiatement après une panne. Si une panne survient pendant un week-end, il peut s’écouler plusieurs jours avant que le parc éolien ne soit réintégré au réseau par l’exploitant du réseau ou un service de terrain. En février 2020, par temps venteux, même les temps d’arrêt soi-disant courts ont déjà un effet significatif sur les rendements.

ERREURS DANS LE PARC ÉOLIEN

Si un dysfonctionnement survient et qu’une turbine s’arrête ou qu’un parc éolien perd sa connexion au réseau, le dépannage commence dans la salle de contrôle. „La plupart des dysfonctionnements que nous avons eus en février étaient dus à des réactions de surcharge“, explique Heiko Schierloh, personnel de la salle de contrôle. „Ce type de défaillance peut être causé dans la centrale elle-même ou, par exemple, dans la sous-station ou la station de transfert. En général, un interrupteur de protection est déclenché et le parc éolien est déconnecté du réseau. Cela peut se produire, par exemple, en raison d’une production excessive causée par des rafales de vent, ou à cause d’un autre défaut.

L’une des causes peut être le câblage du parc éolien. „Dans deux parcs éoliens, par exemple, nous avons eu des fuites à la terre“, explique M. Schierloh. En raison de la charge élevée, une prise (connexion de câble) était défectueuse et toutes les turbines du parc se sont arrêtées. Dans de telles situations, il est important de localiser le défaut le plus rapidement possible afin qu’au moins le reste du parc puisse être reconnecté. „Dans ces deux cas, les prises étaient défectueuses. Le van de test de câbles de wpd windmanager a alors été utilisé dans les parcs éoliens respectifs. Nous avons pu localiser les défauts et réparer les prises immédiatement, de sorte que le parc éolien entier a pu être rapidement remis en service“, explique Rosenkranz.

LA MARTRE ET L’ACCIDENT

En plus des fuites à la terre ou des interrupteurs de protection déclenchés, quelques incidents spécifiques ont également eu lieu en février. „Par exemple, une martre était mal en point dans un parc éolien et il y a eu un dysfonctionnement entre la station de transformation et la station de transfert“, explique Schierloh. „Nous avons pu remettre la centrale en service le lendemain. Les choses ne se sont pas si bien terminées pour la martre.

„En cas de restriction, les dégâts se chiffreraient rapidement en millions.“

Dans un autre parc éolien, une défaillance s’est soudainement produite dans une éolienne, ce qui avait déjà conduit dans le passé à une restriction pour ce type de turbine. „Nos employés ont immédiatement remarqué cette séquence de pannes et nous avons donc pu intervenir immédiatement et éviter des dommages plus importants“, explique M. Rosenkranz. „En cas de restriction, les dommages se chiffreraient rapidement en millions“. Après une analyse intensive des défauts avec le responsable technique et l’expert pour ce type de turbine, la turbine a été remise en service la semaine suivante.

En ce moment même, les tempêtes Victoria et Yulia commençaient tout juste à frapper…

Les 5 plus grandes vitesses de vent dans les parcs éoliens en février 2020 :

  • Ahndeich 33,8 m/s (09.02.2020)
  • Bremerhaven Rep. 33,4 m/s (09.02.2020)
  • SEPE Bois d’Anchat (France) 33,1 m/s (10.02.2020)
  • Hassenbüttel Repowering 33 m/s (09.02.2020)
  • Roudouallec (France) 32,3 m/s (10.02.2020)